aux  oubliés  des  carnets
"morte debout,
pétrifiée par le froid"


"aujourd'hui encore,
j'ai le temps pour
la mélancolie d'hier."


"carré bétonné,
paresse d'été"


"d'un baiser oublié,
l'indolence de l'été"


"ce n'est pas le ciel qui a pris feu,
c'est la nuit que tu as amoindrie,
ce n'est plus le silence que tu chéris, 
c'est la vie qui t'échauffe."
"tu as été
le toucher égoïste,
d'un doigt trop curieux
sur notre sphère éphémère ;
d'un souffle libérateur,
tu es parti,
laissant derrière toi,
bribes et débris,
d'une naïveté choyée"​​​​​​​
*
coeur tumulte

Je me suis perdue en toi,
je l’ai appris trop tard.
Tu es parti et j’ai compris,
me lier à toi était une évidence.
Nous étions, nous existions, comme si,
c’était ça ; 
le délice de l’ignorance,
l’envie et la naïveté.

Je voyais en toi :
l’amour de ma petite vie,
avec toi, je voulais celle que l’on appelle :
la petite mort,
seulement elle.

L’oiseau de malheur est là,
comme un mauvais présage.
Et, tel un cracheur de feu,
tu joueras avec.

Ton silence résonne.

Comme tu l’as dit,
c’est le risque,
c’est ça le jeu de l’amour.

Et,
on ne peut pas faire comme si,
de rien n’était.
Comme tu l’as dit,
c’est le risque,
c’est ça le jeu de l’amour.
Et,
on ne peut pas faire comme si,
de rien n’était.

L’amour à la plage 
s’envole comme les grains de sable sur ta peau,
ne devient plus que vague à l’âme.

Mon coeur se heurte à cette vérité,
et,
comme les gouttes sur la vitre,
mes larmes faisaient la course pour savoir laquelle allait atteindre mon coeur en premier.

J’ai :
la haine au coeur,
le feu au ventre,
la peau arrachée,
le souffle coupé.​​​​​​​

Au rythme du vent,
ton souvenir disparaissant,
sous ton saule pleureur,
j’irai danser sans rancoeur.

Je te laisse entre les mains,
ton égo.
*
*
pour que, 
de tes failles,
naisse ton or
tout sera pagaille

failles d'or
*
Et, c’est comme ça ;
après des soirs de canicule,
après des jours d’orage,
que la brise est revenue.
Emmenant sur son passage :
la fièvre des au revoir,
la sueur du toujours,
la douleur du jamais
                                                                                                       -  Le calme après la tempête                     
Tu ne erres plus.​​​​​​​

*

un'ora di viaggio 
uno à l'arrière
le ragazze giocano
douceur solaire

ambiance vacances
*

un matin d'orage, sous un drap blanc,
tes bras qui me retiennent à ta chaleur,
curiosité de l'oiseau de liberté, je m'échappe
me déliant de toi, du drap
pour parcourir le bord de la falaise

la pluie ruisselle sur l'euphorie de mon corps

le vide appelant,
la volonté que le creux des vagues 
emporte celui de mes hanches
tu me retiens, enroulant nos corps dans le drap
mais la chute est belle,
je t'emmène,
pour que de la mer nous nous englobions

les têtes sous l'eau ne remonteront en fait que du drap, chaud
nos corps posés sur le matelas,
regardant les gouttes de pluie sur le carreau,
retrouvant calme et douceur.
*
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